Résumé:
Sur un échantillon limité de 60 professionnels impliqués dans le prélèvement d’organe et répartis dans deux hôpitaux, il apparaît que 83,1 % d'entre eux définissent la mort encéphalique selon les critères admis, bien que 22% des décideurs utilisent le critère britannique de mort du tronc cérébral.
90% des soignants sont favorables aux prélèvements sur les sujets en mort encéphalique et 10% des soignants sont favorables aux prélèvements sur des sujets en état végétatif permanent.
Les prélèvements sur donneurs à cœur arrêté sont acceptés pour les décédés de la classe II de Maastricht par 75% des soignants et par près de 30% d’entre eux pour les décédés de la classe III.
Cette enquête pilote, qui sera étendue à d’autres centres en France, laisse apparaître un besoin continu de formation dans le domaine du prélèvement d’organe, tant sur le plan juridique qu’éthique. Elle montre l’acceptation des protocoles de prélèvement sur donneurs à cœur arrêté.