Mots-clés:
Consentement éclairé, dépistage prénatal, échographie du premier trimestre, clarté nucale, marqueurs sériques maternels, trisomie 21, attitude médicale, attitude parentale
Résumé:
Résumé.
Le but de ce travail est d’évaluer le niveau de connaissance de la population médicale
ans le dépistage de la trisomie 21 par l'échographie du premier trimestre et par la prescription
es marqueurs sériques (MS), ainsi que les positions personnelles des soignants face à ces deux
nd temps, nous allons évaluer le retentissement de ces deux
aramètres sur le consentement de leurs patientes. Les deux hypothèses qui sous-tendent ce
travail sont l s : ( édi au eux tests
n’est pas suffisant. Or ce niveau de connaissance conditionne la prise de décision dans la
relation entre le m decin et sa patiente, ainsi si ce niveau de connaissance est faible, il altèrerait
la qualité des informations tran ises. (b position médicale face au dépistage influence
fortement les patientes obérant leur autonomie. Ces deux ypothè
impossibilité de consentement des patiente
Un questionnaire a été effectué à l’intention des pr ayant la pratique de la
surveillance de grossesses. 276 médecins ont répondu. Ces m ins sont très favorables au
dépistage par l’échographie (92.4 %), ma sance mauvais, seuls
35.5 % ont un niveau suffisant. 18.8 % ont une position autom ste ou dirigiste face à leurs
patientes. Seuls 31.9 % sont dans une position pouvant favoriser le consentement de leurs
patientes. La pratique des MS est moins appréciée par les ins, seuls 57.9 % y sont
favorables. Par contre le niveau de connaissance de ce test est meilleur, soit 57.2 % des
médecins ont un niveau de connaissance satisfaisant. Seuls 6.9 % des médecins sont dans une
position de prescription automatique. Trois facteurs indépendants influent favorablement sur
cette position du médecin face à sa patie e, les m ecins ho aliers, les spécialistes et la
pratique médicale dans une ville de taille importante.
Un deuxième questionnaire a été rempli par les patiente ces m édecins, soit
434 questionnaires complets. Pour la pratique du dépistage par l’échographie précoce, seules
24.2 % des patientes sont réellement consentantes. La majorité, soit 69.4 % y sont favorables,
mais n’ont pas un niveau de connaissance adéquat. 6.2 % des fe es n’y sont pas favorables.
76 % acceptent ce test de manière aveugle. Le dépistage par les MS se caractérise par un taux
de consentement supérieur, soit 38 %. Toutefois, 64.5 % ont une acceptation aveugle.
Le niveau de connaissance des médecins influe directem sur celui de leurs patientes
concernant l’échographie, ceci n’est pas retrouvé pour les MS. L’attitude du médecin face aux
2 tests influe également sur l’attitude de leurs patientes. Finalement, une position du médecin
permettant le consentement de sa patiente induit un plus grand nombre de patientes
consentantes à la pratique de l’échographie et non pas aux MS.
Les facteurs pouvant expliquer ce mauvais niveau de consentement sont discutés, en
particulier la difficulté d’autonomie des patientes en l’absence d’alternative réelle à
l’interruption médicale de grossesse.